mercredi 24 décembre 2014

13-15 novembre, Bolivie: Potosi, Cerro Rico

Bolivie: Potosi, Cerro Rico (13-15 novembre)


Après le ciel étoilé, les nuits d'un calme absolu, les paysages de sel et de sable s'étendant à perte de vue, nous voilà partis pour une petite escapade dans une ville au passé historiquement très chargé: Potosi.








variante sur les syllabes Ti et Ca… après le lac, le pont





Entre les deux rangées de sièges, partie de Uno improvisée en espagnol avec un camarade de voyage. 5h de bus: les jeux sont bienvenus.


Potosi, 4050m, et le Cerro Rico













Casa de la Moneda

Cette année le programme d'histoire se tramera autour de nos découvertes en famille. A ce titre Potosi emporte une belle place: une montagne (Cerro Rico), des mineurs, des des esclaves et une noblesse espagnole avide de s'enrichir...

casa de la moneda moderne?

tour au Cerro Rico avec une coopérative de mineurs

Potosi est fondée en 1545 pour exploiter la mine du Cerro Rico. Durant plus de 500 ans, indigènes et esclaves extrairont des quantité colossales d'argent, métal précieux qui alimentera les caisses de la couronne espagnole, qui dépensera la totalité en des achats permettant  l'industrialisation d'autres pays européens…

Il est dit que la quantité d'argent tiré de cette mine permettrait de construire un pont au dessus de l'Atlantique, de Potosi à Madrid… Il est dit aussi qu'on peut faire le même pont avec les ossements des millions d'esclaves morts dans son exploitation...

Pour "tenir le coup", 10 à 12h dans une mine à 4000 m d'altitude, manque d'oxygène et d'eau, chaleur torride, nous apprenons que les mineurs avaient pour rituel de mâcher de la coca avant leur entrée dans ces couloirs à la fois de l'enfer et du paradis.



atelier de test des minerais sortant de la mine
tri des minerais à travers différents procédés chimiques et physiques (centrifugeuse, décantation…)





de l'argent en paillettes
lieu de séchage des boues argentifères. Cela finit dans des sacs et hop c'est exporté!


équipés pour pénétrer dans les entrailles du Cerro


présent pour un mineur finissant sa journée: rafraichissement et dynamite




Aloys est aux anges, des pierres et des couleurs partout. Il nous donne la preuve de la force de la pensée: tellement subjugué par ce qui l'entoure, c'est le seul qui n'a pas du tout été dérangé ni par les odeurs acides et ni par le manque d'oxygène!
divers sulfates

le Tio de ce groupe de mineurs. Chaque groupe a le sien et lui fait des offrandes: alcool, tabac, coca,… histoire d'avoir ses faveurs pour sortir vivant et si possible trouver un filon.

illustration du travail dans la mine… manque la chaleur, la rareté de l'oxygène et la poussière omniprésente!



au sortir, les ptis gars avec leur ange gardien




nos hôtes à l'Eucalyptus hostal: Edwin, Sirley et Santiago

Merci à eux pour la gentillesse, les renseignements sur le charango, les Kjarkas, la vie des locaux et la description du village que nous aurions aimé visiter: Bitici. On garde cette envie bien précieusement pour un prochain voyage.


Départ pour Sucre en fanfare et musique





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