
24-28 octobre: Machu Pichu, Vallée sacrée, Cusco (avec les Corredor-Crettaz)

C'est à bord du train qui nous mène d'Ollantaytambo à Aguas Calientes que Manuk retrouve Rodrigo, son parrain.
Cahier à dessins et feutres: le trousseau indispensable pour voyager avec les plus jeunes. Une petite bière pour Marylaure histoire de combattre le soroche ou mal d'altitude
Nous longeons l'Urubamba pour nous enfoncer dans les profondeurs de cette vallée sacrée.
Aguas calientes
Trois bassins qui se courent après, trois quatre groupes de jeunes en sortie scolaire qui défient les panneaux réglementaires: interdit de boire de l'alcool, interdit de sauter….nous nous retrouvons au milieu d'une cohorte multipliant les canettes au bord des bassins et sautant joyeusement à qui éclaboussera le plus ses pairs.
On tient 20 minutes histoire de dire que l'on s'est baignés dans les "eaux naturelles" d'Aguas Calientes mais comme nous le font remarquer les enfants, ça ne vaut ni Loëche-les-bains ni les eaux thermales de Banos!
Machu Picchu
Lever à 4h30, un peu ardu étant donné que toute la nuit nous avons baignés dans l'ambiance sonore d'un immense mariage se déroulant devant nos fenêtres et dont Marylaure a décliné l'invitation en pensant au réveil matinal…finalement pour le peu que certains ont dormi on aurait peut-être mieux fait d'y participer activement!
Ciel gris, la pluie tambourine sur le toit en taule….le réveil des enfants se fait doucement…
On motive les troupes, finalement le temps est très changeant ici et il faut voir l'aspect positif: au moins on n'a pas trop chaud pour l'ascension! De temps en temps les nuages nous font l'honneur de découvrir partiellement la cité du Machu Picchu pendant que nos jambes gravissent les multiples marches conduisant à la montagne du Machu Picchu.
Chapeau bas! à nos 4 marcheurs car l'altitude et la hauteur des marches contribuent à rendre la montée plus ardue que les marches valaisannes. Mais comme dit Khalil: " au moins mon corps sera bien entraîné pour les marches de la colonie de la Fouly!"
on comprend profondément le sens de l'appelation "cloud forest"
Un côté forêt vierge, on se sent transporté dans un autre temps, un autre monde et à nouveau, ressentir que nous gravissons ces blocs de pierre comme l'ont fait les Incas il y a 500 ans, nous redonne l'énergie nécessaire pour poursuivre. C'est une drôle de sensation qui nous rappelle notre lien à la nature qui nous entoure, aux énergies qui, en fin de compte, forment Un Tout dont nous faisons partie.
Bravo aux marcheurs! On est fiers de vous, de pouvoir escalader ces sommets en famille grâce à votre énergie et à votre volonté.
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Ca y est, on est arrivé et à défaut de pouvoir photographier la cité perdue sous une couche de nuages dont on a attendu 1h qu'elle se dégage, on immortalise ce moment magique comme on peut! |
Et pour couronner cet instant magique, Manuk prend son courage à deux doigts et arrache les derniers fils qui retenaient sa prémolaire qui dansait dans sa bouche depuis un mois. La souris péruvienne est donc attendue cette nuit.
Le petit poisson dans l'eau, nage, nage, nage…merci Paula pour ton imagination poétique.
Si, si, on y a pensé très fort (pour la chorégraphie rituelle réalisée en hommage au soleil, on restera discret vu son efficacité discutable)... et les nuages ont entendu notre requête, l'espace de quelques minutes, entre deux arbres, Luna, Manuk, Aloys et Khalil peuvent immortaliser ce moment sacré. Quelques secondes après ces clichés, le rideau gris se referme...
La centrale électrique de la vallée.
Les adultes et les plus grands suivent le guide poliment, les 4 plus jeunes prennent leurs quartiers de jeu dans ces ruines-labyrinthes centenaires. Ah! si les Incas savaient ça, tra-la-la!
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Le jardin aromatique des seigneurs incas avec l'incontournable coca dont ils retiraient force et énergie, indispensable au peuple qui travaillait à la sculpture et au transport de ces blocs de pierres. |
la Chacana! Sans trucage, son ombre n'est complète qu'une fois par année = début des semailles!
On en aura vu et revu, on vous en aura parlé à maintes reprises mais en tous les cas, nous, malgré nos nombreuses visites, on ne s'est jamais lassés de ces puzzles de pierres, de leur agencement parfait et de toutes l'histoire qu'ils transportent à travers leur moindres particules.
Merci à Rodrigo, Marylaure, Chloé et Paula d'avoir partagé avec nous ces moments inoubliables.
carrière
Technique de taille de ces blocs: on pratique de petites incisions, on y enfonce des coins de bois, qu'on humidifie, puis on attend que le gel fasse son travail de dilatation pour obtenir des morceaux plus petits.
Les visites guidées c'est bien, ça nous fait ressortir plus intelligents (enfin c'est quand même un aspect non négligeable), mais si on a la chance de tomber sur un pragmatique ça nous fait tomber de haut et alors adieu mysticisme, spiritualité, rêve, magie….
Jusqu'alors, le site du Machu Picchu nous avait été décrit comme un endroit longuement recherché et méticuleusement étudié par les sages Incas comme étant un lieu de croisement de forces énergétiques, entouré de montagnes pouvant symboliser les diverses divinités de leur culture, avec une orientation idéale pour leurs cultes célébrés aux divers moments du cycle du soleil qu'ils vénéraient tant.
En résumé, l'endroit prédestiné à accueillir les moments sacrés de cette civilisation si liée aux énergies environnantes et si dévouée à la Pacha Mama (Terre mère) qui les nourrissait.
Avec les enfants, on rêvait de cet endroit, on se réjouissait de fouler de nos pieds cette terre tant sanctifiée, malgré l'industrie touristique qu'elle est devenue.
Grâce à notre guide, toutes nos pensées spirituelles se sont évaporées le temps d'une visite de 90 min! Ah ça oui, il nous a bien remis les pieds sur terre mais pour sûr on aurait préféré les garder dans les airs… Selon lui, cet endroit n'était rien d'autre qu'un Versaille Incas, une résidence secondaire de l'Inca et de toute sa cour, avec tout de même certains lieux voués au culte du Soleil car quelque soit le rang social des Incas, tous étaient profondément liés par leurs croyances mystiques.
Voilà! Pragmatiques et/ou poètes faites votre choix quant aux origines de cet endroit.
Pour nous il a été rapidement fait et hormis les explications architecturales très complètes de notre guide, nous avons vite mis de côté ses explications trop pragmatiques à notre goût, et repartons des images, des odeurs des sensations plein le corps et l'esprit.
La table des rituels et des sacrifices à Inti, Dieu du Soleil, lors des solstices ou cadran solaire ?
Les tondeuses naturelles du site (guide dixit). Alors on repense à Willy et Amandine (nos âne et brebis) et on se dit qu'outre les kilomètres qui nous distancient, certaines valeurs écologiques et pratiques sont partagées.
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Folklore et défilé de mode d'habits en Alpaca dans le train du retour Aguas Calientes-Ollantaytambo. |
Ollantaytambo
temple du soleil avec au centre
la croix inca ou chacana
le marché artisanal d'Ollantaytambo au pied de la forteresse
Les marches sont hautes…surtout à la descente pour Khalil.
temple consacré à l'eau
Après tant de jours de visites de ruines, nos jeunes découvreurs se mettent à la taille de pierre!
L'espace de quelques lignes on se permet de prendre la place de guide…mais vous pouvez également sauter cette partie. Cependant, on a été tellement impressionnés par cette architecture taillée à même la falaise que l'on se fait un plaisir de partager un peu de ce que l'on a retenu avec vous.
Donc, surplombant le village, sur la gauche la tête de Virococha (le Dieu créateur) protégeant les greniers de la ville (à droite de la photo), dans sa hotte. Voilà l'essentiel, on espère que ce n'était pas trop long!
toute ressemblance avec…. est fortuite
Déambulations dans le ruelles d'Ollantaytambo avec Rodrigo et sa famille et petit cours d'espagnol pour Aloys qui commence à "entendre" la langue de Cervantes
Un bon petit restaurant proposant des SALADES VRAIMENT FRAICHES….malgré 3 mois passés sur ce continent on a de la peine à renier nos origines. Et même si on apprécie les soupes de choclo (maïs local), les mets à la quinoa, aux fêves, les viandes (pas encore goûté les cuyes, cochon d'Inde) on a rarement autant apprécié une salades de betteraves et carottes fraîchement râpées!
Avant de quitter Ollantaytambo: on aura une pensée pour le congrès qui s'est déroulée dans ces lieux il y a 34 ans. Sa déclaration ayant toujours plus de pertinence et nous faisant penser à la force émanant de la communauté (ayllu) de Misminay, nous vous proposons un peu de lecture en anglais ou français:
Il paraît que c'est un hôtel perché sur la falaise. On y accède par un système de monte charge. Pas testé.
Salinas
La ville d'Urubamba
Tout au long de la route des drapeaux en sac plastique rouge signalent les lieux où il est possible de consommer de la chicha !
au passage un dernier regard sur Misminay
Cusco (2e edition)
Pour le courrier international, mettez votre main…heu votre lettre dans la gueule du lion! Alors pour contenter tout le monde on distribuera équitablement les lettres à envoyer.
visite au musée vivant du textile
Encore un petit saut au Pan…tastico et un dernier au revoir à Dana autour d'anticucho de lama, après un shopping féminin d'habits en Alpaga (Luna ne veut plus quitter sa cape…tellement douce et chaude).
Le tout avant une nuit en bus, via Puno, pour passer la frontière de la Bolivie au petit matin au bord du Titicaca. Direction Copacabana!
les berges du lac sont intensément cultivées
Dernière image des campagnes d'élections départementales péruviennes
Hasta luego Peru y...
Ne pas croire que ce passage de frontière était simple et rapide….