mardi 16 septembre 2014

Guayaquil -> Guaranda

29 août - 1er septembre: Guayaquil

Unique motif de cette halte: préparation de la suite du voyage et….début de la scolarité on the road de la troupe.  Repos de 2 jours bienvenu dans un hostel cosy: "le Dreamkapture". Ecole, petite excursion en barque, visite des Malecon 2000 et del Salado, correspondance, mise à jour du blog et préparation de la suite occupent bien les journées et soirées. Le programme des prochaines semaines est confectionné sous les conseils avisés de Lucas Pappalardo, grand connaisseur de la région.











1-2 septembre: Guaranda, Province Bolivar, Equateur
Bagages bouclés, on s'améliore question timing et c'est reparti pour le terminal de bus. Alors que nos moussaillons avaient tendance à râler pour les trajets de 2h en voiture, lorsque nous leur annonçons un voyage de 4h…:
"Ah c'est tout? C'est rien comparé aux 8 et 24h en Colombie! ". Nos enfants "vivent" la théorie de la relativité sans s'en rendre compte!
Ouf, pas d'écran pour une fois (Manuk arbore un beau sourire). On découvre alors tout un monde. Les petits vendeurs se succèdent à chaque halte: qui vend de l'eau, qui des brochettes, qui des tranches de bananes grillées montés sur une drôle de structure pour tenir les dizaines de paquets (une planche en bois sur laquelle est piqué un fer à béton qui maintient les sachets), des citrons pelés que l'on suce... Il y a également l'équivalent de nos aveugles qui plaçaient des porte-clés sur les tables de bistro: le marchant se plante à l'avant du bus, nous dévoile toutes les qualités gustatives de sa marchandise (en l'occurrence des bouchées caramel) puis en place dans toutes les mains en insistant bien sur le fait que ce n'est pas parce que nous les touchons que nous devons les acheter); puis il refait le trajet en sens inverse après nous avoir communiqué le prix. Deux choix: soit nous lui remettons les boulettes à moitié fondues dans les mains de nos garçons (on ne se sent pas trop à l'aise, trop suisses sans doute!) soit on joue le jeu, avec plaisir, rien que pour le monologue gestuel qui tient presque lieu de prestation théâtrale et qui nous a fait passer un bon moment. Et puis d'une pierre deux plaisirs: celui du vendeur et celui des enfants, "trop" contents de participer ainsi aux habitudes mercantiles locales. 

En quittant la côte relativement sèche, la périphérie de Guayaquil, sa poussière, ses multiples commerces en tous genre (garages jouxtant des magasins de meubles, coiffeurs, ferronneries…) nous entrons dans une région verdoyante, la route est bordée de bananiers croulant sous les régimes de bananes, les échoppes de fruits et les minis-cantines remplacent les commerces. Forêt de nuage,  éclaircie sur les pentes vertigineuses de l'ascension, brouillard, verdure, nous continuons notre ascension jusqu'à Guaranda, 2700m. Les champs de maïs font leur apparition de toutes parts.

Quelle belle surprise, cette étape d'acclimatation à l'altitude s'avère une jolie petite ville où se mélangent les  criollos et les indigènes en habits traditionnels.


"C'est vraiment joli et les gens sont gentils, ils sourient tout le temps et nous disent bonjour" remarque Manuk.
C'est vrai, après le côté plus froid des grandes villes, il fait bon sentir ce climat chaleureux et nous ne passons pas inaperçus avec nos sacs et violoncelle mais surtout avec 4 enfants dont un blondinet! Oui, même ici, nous raconte une habitante d'un certain âge, les jeunes n'ont plus que 2-3 enfants car la vie est chère. Alors notre troupeau décroche des sourires et des "buenos dias" très sympathiques.  


Ascension jusqu'à la colline de l'indien Guaranga qui a donné son nom à la ville.

Vue dégagée sur le volcan Chimborazo (6 310 m), le plus haut volcan d'Equateur et le point le plus éloigné du centre de la terre (leçon de géo pour les enfants sur la forme de la terre qui ressemble davantage à une mandarine qu'à une sphère). 




Plaisir de découvrir "los 7 santos" haut-lieu du carnaval de Guaranda, établissement génialement décoré et aux propositions liquides et solides fort alléchantes.





45 ans, ça se fête. La journée de Gilles est parsemée de 12 bons qu'il découvre chaque heure: massage des mains par Khalil, rébus gymnastique des méninges par Luna, chanson de Manuk,  "énergisation" des oreilles par Aloys, 1h de temps libre.


Pas facile de trouver un gâteau sans gluten ni lactose alors les valeurs sûres se trouvent au supermarché du coin: une boîte de pistaches soutient les bougiesque le fêté souffle dans le restaurant "laBohème".














"Merci  tonton Yvan et Riton pour les enregistrements!"

1 commentaire:

  1. Coucou la tribu!
    Je suis une fan de vos textes, tous confondus! Et j'apprends aussi…Un moment de détente bienvenu lors en fin de journée!
    J'aime particulièrement cette fois la maison colorée avec son patio qui a l'air bien agréable! Et Gilles, t'as vraiment été gâté!
    Bises à tous!
    Mica

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